diff options
author | Daniel Baumann <daniel.baumann@progress-linux.org> | 2024-04-07 15:01:30 +0000 |
---|---|---|
committer | Daniel Baumann <daniel.baumann@progress-linux.org> | 2024-04-07 15:01:30 +0000 |
commit | 6beeb1b708550be0d4a53b272283e17e5e35fe17 (patch) | |
tree | 1ce8673d4aaa948e5554000101f46536a1e4cc29 /docs/manual/ssl/ssl_intro.html.fr.utf8 | |
parent | Initial commit. (diff) | |
download | apache2-6beeb1b708550be0d4a53b272283e17e5e35fe17.tar.xz apache2-6beeb1b708550be0d4a53b272283e17e5e35fe17.zip |
Adding upstream version 2.4.57.upstream/2.4.57
Signed-off-by: Daniel Baumann <daniel.baumann@progress-linux.org>
Diffstat (limited to 'docs/manual/ssl/ssl_intro.html.fr.utf8')
-rw-r--r-- | docs/manual/ssl/ssl_intro.html.fr.utf8 | 727 |
1 files changed, 727 insertions, 0 deletions
diff --git a/docs/manual/ssl/ssl_intro.html.fr.utf8 b/docs/manual/ssl/ssl_intro.html.fr.utf8 new file mode 100644 index 0000000..420a1b1 --- /dev/null +++ b/docs/manual/ssl/ssl_intro.html.fr.utf8 @@ -0,0 +1,727 @@ +<?xml version="1.0" encoding="UTF-8"?> +<!DOCTYPE html PUBLIC "-//W3C//DTD XHTML 1.0 Strict//EN" "http://www.w3.org/TR/xhtml1/DTD/xhtml1-strict.dtd"> +<html xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml" lang="fr" xml:lang="fr"><head> +<meta content="text/html; charset=UTF-8" http-equiv="Content-Type" /> +<!-- + XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX + This file is generated from xml source: DO NOT EDIT + XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX + --> +<title>Chiffrement SSL/TLS fort : Introduction - Serveur HTTP Apache Version 2.4</title> +<link href="../style/css/manual.css" rel="stylesheet" media="all" type="text/css" title="Main stylesheet" /> +<link href="../style/css/manual-loose-100pc.css" rel="alternate stylesheet" media="all" type="text/css" title="No Sidebar - Default font size" /> +<link href="../style/css/manual-print.css" rel="stylesheet" media="print" type="text/css" /><link rel="stylesheet" type="text/css" href="../style/css/prettify.css" /> +<script src="../style/scripts/prettify.min.js" type="text/javascript"> +</script> + +<link href="../images/favicon.ico" rel="shortcut icon" /></head> +<body id="manual-page"><div id="page-header"> +<p class="menu"><a href="../mod/">Modules</a> | <a href="../mod/directives.html">Directives</a> | <a href="http://wiki.apache.org/httpd/FAQ">FAQ</a> | <a href="../glossary.html">Glossaire</a> | <a href="../sitemap.html">Plan du site</a></p> +<p class="apache">Serveur HTTP Apache Version 2.4</p> +<img alt="" src="../images/feather.png" /></div> +<div class="up"><a href="./"><img title="<-" alt="<-" src="../images/left.gif" /></a></div> +<div id="path"> +<a href="http://www.apache.org/">Apache</a> > <a href="http://httpd.apache.org/">Serveur HTTP</a> > <a href="http://httpd.apache.org/docs/">Documentation</a> > <a href="../">Version 2.4</a> > <a href="./">SSL/TLS</a></div><div id="page-content"><div id="preamble"><h1>Chiffrement SSL/TLS fort : Introduction</h1> +<div class="toplang"> +<p><span>Langues Disponibles: </span><a href="../en/ssl/ssl_intro.html" hreflang="en" rel="alternate" title="English"> en </a> | +<a href="../fr/ssl/ssl_intro.html" title="Français"> fr </a> | +<a href="../ja/ssl/ssl_intro.html" hreflang="ja" rel="alternate" title="Japanese"> ja </a></p> +</div> + + +<p>Ce chapitre en guise d'introduction est destiné aux lecteurs pour lesquels +le Web, HTTP et Apache sont familiers, mais ne sont pas des experts en matière +de sécurité. Il n'a pas la prétention d'être un guide détaillé sur le +protocole SSL, il ne traitera pas non plus des techniques spécifiques de gestion +des certificats dans une organisation, ni des importants problèmes légaux de +brevets ou des restrictions d'importation ou d'exportation. Il se veut plutôt +une base de travail pour les utilisateurs de <code class="module"><a href="../mod/mod_ssl.html">mod_ssl</a></code> en +rassemblant différents concepts, définitions et exemples comme point de départ +pour une exploration plus détaillée.</p> + +</div> +<div id="quickview"><a href="https://www.apache.org/foundation/contributing.html" class="badge"><img src="https://www.apache.org/images/SupportApache-small.png" alt="Support Apache!" /></a><ul id="toc"><li><img alt="" src="../images/down.gif" /> <a href="#cryptographictech">Techniques de chiffrement</a></li> +<li><img alt="" src="../images/down.gif" /> <a href="#certificates">Certificats</a></li> +<li><img alt="" src="../images/down.gif" /> <a href="#ssl">Couche Points d'Accès Sécurisés - Secure Sockets Layer (SSL)</a></li> +<li><img alt="" src="../images/down.gif" /> <a href="#references">Références</a></li> +</ul><h3>Voir aussi</h3><ul class="seealso"><li><a href="#comments_section">Commentaires</a></li></ul></div> +<div class="top"><a href="#page-header"><img alt="top" src="../images/up.gif" /></a></div> +<div class="section"> +<h2><a name="cryptographictech" id="cryptographictech">Techniques de chiffrement</a></h2> + +<p>La maîtrise de SSL nécessite la compréhension des algorithmes de +chiffrement, des fonctions relatives aux empreintes de messages (comme les +fonctions de type hash ou non réversibles), et des signatures numériques. Ces +techniques pourraient faire l'objet d'un ouvrage à elles seules (voir par +exemple [<a href="#AC96">AC96</a>]) et constituent les bases de la +confidentialité, de l'intégrité et de l'authentification.</p> + +<h3><a name="cryptographicalgo" id="cryptographicalgo">Algorithmes de chiffrement</a></h3> + + <p>Supposons qu'Alice veuille envoyer un message à sa banque pour + transférer une certaine somme. Alice souhaiterait que le message soit + privé, car il contient des informations comme son numéro de compte et le + montant du transfert. Une solution consisterait à utiliser un algorithme de + chiffrement, technique qui permet de remplacer un message par sa version + chiffrée, illisible jusqu'à ce qu'elle soit déchiffrée. + Sous sa forme chiffrée, + le message ne peut être déchiffré qu'en utilisant une clé secrète. Sans la + clé, le message est inutilisable : les bons algorithmes de chiffrement + rendent si difficile la restitution du texte original par des intrus que + ceux-ci y gaspilleraient leurs efforts.</p> + + <p>Il existe deux catégories d'algorithmes de chiffrement : conventionnel + ou à clé publique.</p> + + <dl> + <dt>Chiffrement conventionnel</dt> + <dd>aussi connu sous le nom de chiffrement symétrique, il nécessite le + partage d'une clé entre l'expéditeur et le destinataire : une portion + d'information secrète permettant de chiffrer et déchiffrer un message. + Tant que cette clé reste secrète, personne à part l'expéditeur et le + destinataire ne peut lire le message. Si Alice et sa banque partagent une + clé secrète, ils peuvent donc s'envoyer l'un à l'autre des messages privés. + Le fait de partager une clé entre l'expéditeur et le destinataire avant + de communiquer, tout en la maintenant secrète vis à vis des autres, peut + toutefois poser des problèmes.</dd> + + <dt>Chiffrement à clé publique</dt> + <dd>aussi connu sous le nom de chiffrement asymétrique, il résoud le + problème d'échange de clé en définissant un algorithme qui utilise deux + clés, chacune d'entre elles pouvant être utilisée pour chiffrer un message. + Si une des clés a été utilisée pour chiffrer le message, on doit utiliser + l'autre clé pour le déchiffrer. Il est ainsi possible de recevoir des + messages sécurisés simplement en rendant publique une des clés (la clé + publique), et en gardant l'autre clé secrète (la clé privée).</dd> + </dl> + + <p>Tout le monde peut chiffrer un message en utilisant la clé publique, + mais seul le propriétaire de la clé privée sera en mesure de le lire. De + cette façon, Alice peut envoyer des messages privés au propriétaire d'une + paire de clés (sa banque), en les chiffrant à l'aide de la clé publique. + Seule la banque sera en mesure de les déchiffrer.</p> + + +<h3><a name="messagedigests" id="messagedigests">Empreinte d'un message</a></h3> + + <p>Bien qu'Alice puisse chiffrer son message pour le rendre privé, il + subsiste toujours le risque que quelqu'un puisse modifier le message + original ou le remplacer par un autre, afin d'effectuer le transfert de + fonds à son profit, par exemple. Une solution pour garantir l'intégrité du + message consisterait pour Alice à créer un résumé concentré de son message + qu'elle enverrait à sa banque avec ce dernier. A la réception du message, + la banque crée son propre résumé et le compare avec celui qu'Alice a + envoyé. Si les deux résumés sont identiques, le message reçu n'a pas + été modifié.</p> + + <p>Un résumé tel que celui-ci est appelé + <dfn>empreinte numérique de message</dfn> (message digest), + <em>fonction irréversible</em> (one-way function) ou + <em>fonction de hashage</em> (hash function). Une empreinte de message + constitue une représentation courte et de longueur fixe, d'un message plus + long et de longueur variable. Les algorithmes de création d'empreintes sont + conçus pour produire une empreinte unique pour chaque message. Les + empreintes de messages sont conçues pour que la restitution du message + à partir de l'empreinte soit d'une difficulté insurmontable, et qu'il soit + (en théorie) impossible de trouver deux messages différents qui produisent + la même empreinte -- ce qui élimine la possibilité de remplacer un message + par un autre en conservant la même empreinte.</p> + + <p>Trouver le moyen d'envoyer l'empreinte de manière sécurisée à la banque + constitue un autre défit auquel Alice doit faire face ; si l'empreinte + n'est pas envoyée de manière sécurisée, son intégrité peut être compromise, + et avec elle, la possibilité pour la banque de vérifier l'intégrité du + message original. L'intégrité du message ne peut être vérifiée que si + l'empreinte qui lui est associée est envoyée de manière sécurisée.</p> + + <p>Une solution pour envoyer l'empreinte de manière sécurisée consiste à + l'inclure dans une signature numérique.</p> + + +<h3><a name="digitalsignatures" id="digitalsignatures">Signatures numériques</a></h3> +<p>Quand Alice envoie un message à sa banque, cette dernière doit s'assurer +que le message a bien été envoyé par elle, pour éviter qu'un intrus puisse +effectuer une transaction sur son compte. Une <em>signature numérique</em>, +créée par Alice et incluse dans le message, permet d'atteindre cet +objectif.</p> + +<p>Les signatures numériques peuvent être créées en chiffrant une empreinte de +message, ainsi que d'autres informations (comme un numéro d'ordre) avec la clé +privée de l'expéditeur. Bien que tout le monde puisse <em>déchiffrer</em> la +signature à l'aide de la clé publique, seul l'expéditeur connait la clé privée. +Ce qui implique que seul l'expéditeur peut avoir signé le message. Inclure +l'empreinte dans la signature entraîne que cette dernière n'est valable que +pour ce message ; ceci assure aussi l'intégrité du message car personne ne +peut modifier l'empreinte et ensuite signer le message.</p> +<p>Afin de se prémunir contre l'interception et la réutilisation de la +signature par un intrus quelques jours plus tard, la signature contient un +numéro d'ordre unique. Ceci protège la banque contre une plainte frauduleuse +de la part d'Alice alléguant qu'elle n'a pas envoyé le message -- +elle seule peut l'avoir signé (non-répudiation).</p> + + +</div><div class="top"><a href="#page-header"><img alt="top" src="../images/up.gif" /></a></div> +<div class="section"> +<h2><a name="certificates" id="certificates">Certificats</a></h2> + +<p>Bien qu'Alice soit parvenue à envoyer un message privé à sa banque, après +l'avoir signé et avoir ainsi assuré l'intégrité du message, elle doit encore vérifier +qu'elle communique réellement avec la banque. C'est à dire qu'elle doit +s'assurer que la clé publique qu'elle utilise appartient bien à la paire de +clés de la banque, et non à celle d'un intrus. +De même, la banque doit vérifier que la +signature du message a bien été construite avec la clé privée d'Alice.</p> + +<p>Si chaque partie possède un certificat qui valide l'identité de l'autre, +confirme la clé publique, et est signé par un organisme de confiance, alors +les deux protagonistes peuvent être sûrs que la personne avec laquelle ils +communiquent est bien celle avec laquelle ils désirent le faire. Un tel +organisme de confiance s'appelle une <em>Autorité de Certification</em>, et +on utilise les certificats à des fins d'authentification.</p> + +<h3><a name="certificatecontents" id="certificatecontents">Contenu d'un certificat</a></h3> + + <p>Un certificat associe une clé publique avec l'identité réelle d'un + individu, d'un serveur, ou d'une autre entité plus connue sous le nom de + sujet. Comme on le voit dans le <a href="#table1">Tableau 1</a>, les + information concernant le sujet comprennent des informations + d'identification (le nom distinctif ou distinguished name - dn), ainsi que + la clé publique. Il comporte aussi l'identification et la signature de + l'autorité de certification qui a délivré le certificat, ainsi que la + période de validité de ce dernier. Il peut aussi contenir des informations + supplémentaires (ou extensions) telles que des informations de gestion + destinées à l'autorité de certification, comme un numéro de série.</p> + + <h4><a name="table1" id="table1">Tableau 1: Information contenues dans un certificat</a></h4> + + <table> + + <tr><th>Sujet</th> + <td>Nom distinctif, Clé publique</td></tr> + <tr><th>Fournisseur</th> + <td>Nom distinctif, Signature</td></tr> + <tr><th>Période de validité</th> + <td>Pas avant, Pas après</td></tr> + <tr><th>Informations de gestion</th> + <td>Version, Numéro de série</td></tr> + <tr><th>Extensions</th> + <td>Contraintes de base, Drapeaux Netscape, etc.</td></tr> + </table> + + + <p>Un nom distinctif sert à fournir une identité dans un contexte + spécifique -- par exemple, un individu peut posséder un certificat + personnel, et aussi un certificat en tant qu'employé. Les noms distinctifs + doivent respecter le standard X509 [<a href="#X509">X509</a>], qui définit + les champs, les noms de champs, et les abréviations utilisées pour faire + référence aux champs (voir <a href="#table2">Tableau 2</a>).</p> + + <h4><a name="table2" id="table2">Tableau 2: Informations contenues dans le nom distinctif</a></h4> + + <table class="bordered"> + + <tr><th>Champ du DN</th> + <th>Abrév.</th> + <th>Description</th> + <th>Exemple</th></tr> + <tr><td>Nom complet (Common Name)</td> + <td>CN</td> + <td>Nom certifié</td> + <td>CN=Joe Average</td></tr> + <tr><td>Organisation or Entreprise</td> + <td>O</td> + <td>Nom est associé à cette<br />organisation</td> + <td>O=Snake Oil, Ltd.</td></tr> + <tr><td>Unité organisationnelle (Organizational Unit)</td> + <td>OU</td> + <td>Nom est associé avec cette <br />unité organisationnelle, + par exemple un département</td> + <td>OU=Research Institute</td></tr> + <tr><td>Ville/Localisation</td> + <td>L</td> + <td>Nom est localisé dans cette ville</td> + <td>L=Snake City</td></tr> + <tr><td>Etat/Province</td> + <td>ST</td> + <td>Nom est localisé dans cet état/province</td> + <td>ST=Desert</td></tr> + <tr><td>Pays</td> + <td>C</td> + <td>Nom est localisé dans ce pays (code ISO)</td> + <td>C=XZ</td></tr> + </table> + + + <p>Une autorité de certification peut définir une contrainte spécifiant + quels champs du nom distinctif sont optionnels et lesquels sont + obligatoires. Elle peut aussi imposer des contraintes sur le contenu des + champs, ce que peuvent aussi faire les utilisateurs de certificats. Par + exemple, un navigateur Netscape peut exiger, dans le cas d'un certificat + de serveur, que le nom complet (Common Name) corresponde à un nom générique + contenant le nom de domaine du serveur, comme + <code>*.snakeoil.com</code>.</p> + + <p>Le format binaire d'un certificat est défini en utilisant la + notation ASN.1 [<a href="#ASN1">ASN1</a>] [<a href="#PKCS">PKCS</a>]. + Cette notation definit la manière de spécifier les contenus, et les règles + d'encodage définissent la manière dont ces information sont converties au + format binaire. L'encodage binaire du certificat est défini par les Règles + d'Encodage Distinctives (Distinguished Encoding Rules - DER), qui se basent + d'une manière plus générale sur les Règles d'Encodage de Base (Basic + Encoding Rules - BER). Pour les transmissions qui ne supportent pas le + format binaire, ce dernier peut être converti au format ASCII en utilisant + le codage Base64 [<a href="#MIME">MIME</a>]. Lorsqu'il est placé entre des + délimiteurs de début et de fin (comme ci-dessous), on dit que le certificat + est encodé au format PEM ("Privacy Enhanced Mail").</p> + + <div class="example"><h3>Exemple de certificat encodé au format PEM (snakeoil.crt)</h3><pre>-----BEGIN CERTIFICATE----- +MIIC7jCCAlegAwIBAgIBATANBgkqhkiG9w0BAQQFADCBqTELMAkGA1UEBhMCWFkx +FTATBgNVBAgTDFNuYWtlIERlc2VydDETMBEGA1UEBxMKU25ha2UgVG93bjEXMBUG +A1UEChMOU25ha2UgT2lsLCBMdGQxHjAcBgNVBAsTFUNlcnRpZmljYXRlIEF1dGhv +cml0eTEVMBMGA1UEAxMMU25ha2UgT2lsIENBMR4wHAYJKoZIhvcNAQkBFg9jYUBz +bmFrZW9pbC5kb20wHhcNOTgxMDIxMDg1ODM2WhcNOTkxMDIxMDg1ODM2WjCBpzEL +MAkGA1UEBhMCWFkxFTATBgNVBAgTDFNuYWtlIERlc2VydDETMBEGA1UEBxMKU25h +a2UgVG93bjEXMBUGA1UEChMOU25ha2UgT2lsLCBMdGQxFzAVBgNVBAsTDldlYnNl +cnZlciBUZWFtMRkwFwYDVQQDExB3d3cuc25ha2VvaWwuZG9tMR8wHQYJKoZIhvcN +AQkBFhB3d3dAc25ha2VvaWwuZG9tMIGfMA0GCSqGSIb3DQEBAQUAA4GNADCBiQKB +gQDH9Ge/s2zcH+da+rPTx/DPRp3xGjHZ4GG6pCmvADIEtBtKBFAcZ64n+Dy7Np8b +vKR+yy5DGQiijsH1D/j8HlGE+q4TZ8OFk7BNBFazHxFbYI4OKMiCxdKzdif1yfaa +lWoANFlAzlSdbxeGVHoT0K+gT5w3UxwZKv2DLbCTzLZyPwIDAQABoyYwJDAPBgNV +HRMECDAGAQH/AgEAMBEGCWCGSAGG+EIBAQQEAwIAQDANBgkqhkiG9w0BAQQFAAOB +gQAZUIHAL4D09oE6Lv2k56Gp38OBDuILvwLg1v1KL8mQR+KFjghCrtpqaztZqcDt +2q2QoyulCgSzHbEGmi0EsdkPfg6mp0penssIFePYNI+/8u9HT4LuKMJX15hxBam7 +dUHzICxBVC1lnHyYGjDuAMhe396lYAn8bCld1/L4NMGBCQ== +-----END CERTIFICATE-----</pre></div> + + +<h3><a name="certificateauthorities" id="certificateauthorities">Autorités de certification</a></h3> + + <p>En vérifiant les informations contenues dans une demande de certificat + avant de l'accorder, l'autorité de certification s'assure de l'identité du + propriétaire de la clé privée issue de sa paire de clés. Par exemple, Si + Alice demande un certificat personnel, l'autorité de certification doit + d'abord s'assurer qu'elle correspond vraiment à la personne à laquelle + la demande de certificat fait référence.</p> + + <h4><a name="certificatechains" id="certificatechains">Chaînes de certification</a></h4> + + <p>Une autorité de certification peut aussi émettre un certificat à + destination d'une + autre autorité de certification. Pour vérifier un certificat, Alice + peut être amenée à vérifier le certificat de l'émetteur pour chaque + autorité de certification parente, jusqu'à ce qu'elle en atteigne une + en qui elle a confiance. Elle peut aussi ne faire confiance qu'aux + certificats faisant l'objet d'une chaîne limitée d'émetteurs, afin + de réduire le risque de rencontrer un "mauvais" certificat dans la + chaîne.</p> + + + <h4><a name="rootlevelca" id="rootlevelca">Création d'une autorité de certification racine</a></h4> + + <p>Comme indiqué plus haut, chaque certificat nécessite la validation + de l'identité du sujet par un émetteur de certificats + de niveau supérieur, et ceci en + remontant jusqu'à l'Autorité de Certification (CA) racine. Ceci pose un + problème : qui va se porter garant du certificat de l'autorité racine + qui ne possède pas d'émetteur de certificat ? C'est uniquement dans ce + cas que le certificat est auto-signé, l'émetteur du certificat et son + sujet étant confondus. Les navigateurs sont préconfigurés avec une + liste d'autorités de certification de confiance, mais il est important + d'être extrèmement prudent avant de faire confiance à un certificat + auto-signé. La large publication d'une clé publique par l'autorité + racine réduit cependant les risques encourus + en faisant confiance à cette clé -- + si quelqu'un publiait une clé en se faisant passer pour l'autorité, il + serait vite démasqué.</p> + + <p>Quelques compagnies, comme <a href="http://www.thawte.com/">Thawte</a> et <a href="http://www.verisign.com/">VeriSign</a>, + se sont proclamées elles-mêmes Autorités de Certification. Ces + compagnies proposent les services suivant :</p> + + <ul> + <li>Vérification des demandes de certificats</li> + <li>Traitement des demandes de certificats</li> + <li>Emission et gestion des certificats</li> + </ul> + + <p>Vous pouvez aussi créer votre propre autorité de certification. Bien + que risqué dans l'environnement de l'Internet, ceci peut s'avérer utile + dans un Intranet, où l'organisme peut vérifier facilement les identités + des individus et des serveurs.</p> + + + <h4><a name="certificatemanagement" id="certificatemanagement">Gestion des certificats</a></h4> + + <p>Constituer une autorité de certification représente une + responsabilité qui nécessite une solide infrastructure administrative, + technique et gestionnaire. Les autorités de certification ne se + contentent pas d'émettre des certificats, elles doivent aussi les gérer + -- à savoir elles déterminent leur durée de validité, elles les + renouvellent, et elles maintiennent des listes de certificats qui ont + été émis dans le passé mais ne sont plus valides (Listes de révocations + de certificats, ou CRLs).</p> + + <p>Par exemple, si Alice est titulaire d'un certificat en tant + qu'employée d'une compagnie, mais vient de quitter cette compagnie, + son certificat doit être révoqué. Comme les certificats ne sont émis + qu'après vérification de l'identité du sujet, et peuvent être envoyés + à tous ceux avec lesquels le sujet peut communiquer, il est impossible + de discerner à partir du seul certificat s'il a été révoqué. Pour + vérifier la validité d'un certificat, il est donc nécessaire de + contacter l'autorité de certification qui l'a émis afin de pouvoir + consulter ses listes de révocations de certificats -- ce qui n'est + en général pas une partie automatique du processus.</p> + + <div class="note"><h3>Note</h3> + <p>Si votre autorité de certification ne fait pas partie de la liste + des autorités de confiance de votre navigateur, il faut enregistrer le + certificat de l'autorité de certification dans ce dernier, ce qui lui + permettra de valider les certificats de serveurs signés par cette + autorité de certification. Ceci peut être dangereux, car une fois le + certificat enregistré, le navigateur acceptera tous les certificats + signés par cette autorité de certification.</p> + </div> + + + +</div><div class="top"><a href="#page-header"><img alt="top" src="../images/up.gif" /></a></div> +<div class="section"> +<h2><a name="ssl" id="ssl">Couche Points d'Accès Sécurisés - Secure Sockets Layer (SSL)</a></h2> + +<p>Le protocole Couche Points d'Accès Sécurisés est une couche protocolaire +qui pourrait s'intercaler entre un protocole d'une couche réseau orientée +connexion (comme TCP/IP) et une couche protocolaire d'application (comme HTTP). +SSL fournit une communication sécurisée entre client et serveur en permettant +l'authentification mutuelle, l'utilisation des signatures numériques pour la +vérification de l'intégrité des données, et le chiffrement pour la +confidentialité.</p> + +<p>Ce protocole est conçu pour supporter un grand choix d'algorithmes +spécifiques utilisés pour la cryptographie, les empreintes et les signatures. +Ceci permet la sélection d'un algorithme pour des serveurs spécifiques en +respectant la légalité, les règles d'exportation ou autres contraintes, et +permet aussi au protocole de tirer parti des nouveaux algorithmes. Ces choix +font l'objet d'une négociation entre client et serveur lors de +l'établissement de la session protocolaire.</p> + +<h3><a name="table4" id="table4">Tableau 4: Versions du protocole SSL</a></h3> + + <table class="bordered"> + + <tr><th>Version</th> + <th>Source</th> + <th>Description</th> + </tr> + <tr><td>SSL v2.0</td> + <td>Standard du fournisseur (de Netscape Corp.)</td> + <td>Premier protocole SSL pour lequel il existe des implémentations</td> + </tr> + <tr><td>SSL v3.0</td> + <td>Projet Internet arrivé à expiration (de Netscape Corp.) [<a href="#SSL3">SSL3</a>]</td> + <td>Comporte des révisions permettant de prévenir certaines attaques de + sécurité spécifiques, ajout de chiffrements non RSA, et support des + chaînes de certification</td> + </tr> + <tr><td>TLS v1.0</td> + <td>Standard proposé pour l'Internet (de l'IETF) [<a href="#TLS1">TLS1</a>]</td> + <td>Révision de SSL 3.0 pour mettre à jour la couche MAC vers HMAC, + ajout du bourrage de bloc pour le chiffrement de bloc, standardisation + de l'ordonnancement des messages et plus de messages d'alerte.</td> + </tr> + <tr><td>TLS v1.1</td> + <td>Standard proposé pour l'Internet (de l'IETF) [<a href="#TLS11">TLS11</a>]</td> + <td>Mise à jour de TLS 1.0 pour la protection contre les + attaques de type Cipher block chaining (CBC).</td> + </tr> + <tr><td>TLS v1.2</td> + <td>Standard proposé pour l'Internet (de l'IETF) [<a href="#TLS12">TLS12</a>]</td> + <td>Mise à jour de TLS 1.1 rendant les condensés MD5 obsolètes, + et introduisant une incompatibilité avec SSL ce qui interdit toute + négociation en vue d'une utilisation de SSLv2.</td> + </tr> + </table> + + +<p>Il existe plusieurs versions du protocole SSL, comme le montre le +<a href="#table4">Tableau 4</a>. Comme indiqué dans ce dernier, un des apports +de SSL 3.0 est le support du chargement des chaînes de certification. Cette +fonctionnalité permet à un serveur de passer au navigateur un certificat de +serveur accompagné du certificat de l'émetteur. Le chargement de la +chaîne permet aussi au navigateur de valider le certificat du serveur, même si +les certificats de l'autorité de certification ne sont pas installés pour les +émetteurs intermédiaires, car ils sont inclus dans la chaîne de certification. +SSL 3.0 sert de base au standard du protocole Sécurité de la Couche Transport +ou Transport Layer Security +[<a href="#TLS1">TLS</a>], actuellement en développement au sein de +l'Internet Engineering Task Force (IETF).</p> + +<h3><a name="session" id="session">Etablissement d'une session</a></h3> + + <p>La session SSL est établie en suivant une séquence d'échanges + d'informations entre client et serveur, comme le montre la + <a href="#figure1">Figure 1</a>. Cette séquence peut varier, selon que + le serveur est configuré pour fournir un certificat de serveur ou + réclame un certificat client. Bien que dans certains cas, des étapes + d'échanges d'informations supplémentaires soient nécessaires pour la + gestion des informations de chiffrement, cet article résume un scénario + courant. Se reporter aux spécifications SSL pour avoir la liste de + toutes les possibilités.</p> + + <div class="note"><h3>Note</h3> + <p>Une fois la session SSL établie, elle peut être réutilisée. Ceci + permet d'éviter la perte de performances due à la répétition des nombreuses + étapes nécessaires à l'établissement d'une session. Pour parvenir à ceci, + le serveur assigne un identifiant de session unique à chaque session SSL ; + cet identifiant est mis en cache dans le serveur et le client peut + l'utiliser pour des connexions ultérieures afin de réduire la durée des + échanges d'informations (et ceci jusqu'à ce que l'identifiant de session + arrive à expiration dans le cache du serveur).</p> + </div> + + <p class="figure"> + <img src="../images/ssl_intro_fig1.gif" alt="" width="423" height="327" /><br /> + <a id="figure1" name="figure1"><dfn>Figure 1</dfn></a> : Séquence + simplifiée d'échanges d'informations SSL</p> + + <p>Les éléments de la séquence d'échanges d'informations, tels qu'ils + sont utilisés par le client et le serveur, sont énumérés ci-après :</p> + + <ol> + <li>Négociation de la suite de chiffrement à utiliser durant le transfert des données</li> + <li>Elaboration et échange d'une clé de session entre le client et le serveur</li> + <li>Authentification éventuelle du serveur par le client</li> + <li>Authentification éventuelle du client par le serveur</li> + </ol> + + <p>La première étape, la négociation de la suite de chiffrement, permet au + client et au serveur de choisir une suite de chiffrement qu'ils supportent + tous les deux. La spécification du protocole SSL 3.0 définit 31 suites de + chiffrement. Une suite de chiffrement se compose des éléments + suivants :</p> + + <ul> + <li>Méthode d'échange de la clé</li> + <li>Chiffrement du transfert des données</li> + <li>Empreinte du message servant à créer le code d'authentification du + message (MAC)</li> + </ul> + + <p>Ces trois éléments sont décrits dans les sections suivantes.</p> + + +<h3><a name="keyexchange" id="keyexchange">Méthode d'échange de la clé</a></h3> + + <p>La méthode d'échange de la clé définit la manière + dont la clé de chiffrement + symétrique secrète et partagée utilisée pour le transfert des données de + l'application sera acceptée par le client et le serveur. SSL 2.0 utilise + l'échange de clé RSA seulement, tandis que SSL 3.0 supporte tout un choix + d'algorithmes d'échange de clé incluant l'échange de clé RSA (quand les + certificats sont utilisés), et l'échange de clés Diffie-Hellman (pour + échanger des clés sans certificat, ou en l'absence de communication + préalable entre le client et le serveur).</p> + + <p>Les signatures numériques constituent une variante dans le choix des + méthodes d'échange de clé -- utiliser les signatures ou pas, et dans + l'affirmative, quel genre de signatures utiliser. La signature à l'aide + d'une clé privée fournit une protection contre une attaque + "man-in-the-middle" au cours de laquelle + l'échange d'informations destiné à générer la + clé partagée peut être intercepté [<a href="#AC96">AC96</a>, p516].</p> + + +<h3><a name="ciphertransfer" id="ciphertransfer">Chiffrement du transfert de données</a></h3> + + <p>Comme décrit plus haut, SSL utilise le chiffrement symétrique + conventionnel pour chiffrer les messages au cours d'une session. Il existe + neuf choix possibles pour le chiffrement, y compris l'option du transfert + non chiffré :</p> + + <ul> + <li>Pas de chiffrement</li> + <li>Chiffrement en continu (Stream Ciphers) + <ul> + <li>RC4 avec clés de 40 bits</li> + <li>RC4 avec clés de 128 bits</li> + </ul></li> + <li>Chiffrement par blocs CBC (CBC Block Ciphers) + <ul><li>RC2 avec clé de 40 bits</li> + <li>DES avec clé de 40 bits</li> + <li>DES avec clé de 56 bits</li> + <li>Triple-DES avec clé de 168 bits</li> + <li>Idea (clé de 128 bits)</li> + <li>Fortezza (clé de 96 bits)</li> + </ul></li> + </ul> + + <p>"CBC" signifie Cipher Block Chaining (Chaînage de blocs chiffrés), + c'est à dire qu'une portion du bloc de texte chiffré précédent est utilisée + pour le chiffrement du bloc courant. "DES" signifie Data Encryption + Standard (Standard de Chiffrement des Données) + [<a href="#AC96">AC96</a>, ch12], et possède de nombreuses variantes + (telles que DES40 et 3DES_EDE). Parmi les algorithmes disponibles, "Idea" + est actuellement un des meilleurs et des plus puissants sur le plan + cryptographique, et "RC2" est un algorithme propriétaire de RSA DSI + [<a href="#AC96">AC96</a>, ch13].</p> + + +<h3><a name="digestfunction" id="digestfunction">Fonction de création d'empreinte</a></h3> + + <p>Le choix d'une fonction de création d'empreinte détermine la manière + dont une empreinte est créée à partir d'une unité de données. SSL supporte + les fonctions suivantes :</p> + + <ul> + <li>Pas d'empreinte (choix Null)</li> + <li>MD5, une empreinte de 128 bits</li> + <li>Algorithme d'Empreinte Sécurisée (Secure Hash Algorithm - SHA-1), une + empreinte de 160 bits</li> + </ul> + + <p>On utilise l'empreinte de message pour créer un Code d'Authentification + de Message (Message Authentication Code - MAC) qui est chiffré avec le + message afin de vérifier son intégrité et de se protéger contre les + attaques de type "rejeu".</p> + + +<h3><a name="handshake" id="handshake">Protocole de la séquence d'échanges d'informations</a></h3> + + <p>La séquence d'échanges d'informations utilise trois protocoles :</p> + + <ul> + <li>Le <dfn>Protocole d'échanges d'informations SSL</dfn> pour établir + la session SSl entre le client et le serveur.</li> + <li>Le <dfn>Protocole de spécification du chiffrement SSL</dfn> pour + l'agrément effectif de la suite de chiffrement à utiliser + pour la session.</li> + <li>Le <dfn>Protocole d'alertes SSL</dfn> pour la transmission de + messages d'erreur SSL entre le client et le serveur.</li> + </ul> + + <p>Ces protocoles, ainsi que les données du protocole de l'application, + sont encapsulés dans le <dfn>Protocole d'enregistrement SSL + (SSL Record Protocol)</dfn>, comme + le montre la <a href="#figure2">Figure 2</a>. Un protocole encapsulé est + tranféré en tant que données par le protocole de la couche de niveau + inférieur, qui ne se préoccupe pas du contenu des données. Le protocole + encapsulé n'a aucune connaissance du protocole sous-jacent.</p> + + <p class="figure"> + <img src="../images/ssl_intro_fig2.gif" alt="" width="428" height="217" /><br /> + <a id="figure2" name="figure2"><dfn>Figure 2</dfn></a>: + Pile du protocole SSL</p> + + <p>L'encapsulation des protocoles de contrôle SSL dans le protocole + d'enregistrement signifie que si une session active est renégociée, les + protocoles de contrôle seront transmis de manière sécurisée. S'il n'y + avait pas de session préalable, la suite de chiffrement Null est utilisée, + ce qui signifie que les messages ne seront pas chiffrés et ne possèderont + pas d'empreinte d'intégrité, jusqu'à ce que la session ait été établie.</p> + + +<h3><a name="datatransfer" id="datatransfer">Transmission des données</a></h3> + + <p>Le protocole d'enregistrement SSL, comme le montre la + <a href="#figure3">Figure 3</a>, est utilisé pour transmettre les données + de l'application et les données de contrôle SSL entre le client et le + serveur, les données étant nécessairement fragmentées en éléments plus + petits, ou plusieurs messages de données avec protocole de niveau + supérieur pouvant être combinés en un seul élément. Ce protocole peut + joindre des signatures d'empreintes, compresser et chiffrer ces éléments + avant de les transmettre en utilisant le protocole fiable de transport + sous-jacent (Note : actuellement, aucune implémentation majeure de SSL + n'inclut le support de la compression).</p> + + <p class="figure"> + <img src="../images/ssl_intro_fig3.gif" alt="" width="423" height="323" /><br /> + <a id="figure3" name="figure3"><dfn>Figure 3</dfn></a>: + Protocole d'enregistrement SSL</p> + + +<h3><a name="securehttp" id="securehttp">Sécurisation des communications HTTP</a></h3> + + <p>Une des utilisations courantes de SSL est la sécurisation des + communication HTTP sur le Web entre un navigateur et un serveur web. Ceci + n'exclut pas l'utilisation de HTTP non sécurisé - la version sécurisée + (appelée HTTPS) est identique à du vrai HTTP sur SSL, + mais utilise le préfixe + d'URL <code>https</code> au lieu de <code>http</code>, et un port + de serveur différent (par défaut le port 443). + Ceci constitue pour une large part + ce qu'apporte <code class="module"><a href="../mod/mod_ssl.html">mod_ssl</a></code> au serveur web Apache.</p> + +</div><div class="top"><a href="#page-header"><img alt="top" src="../images/up.gif" /></a></div> +<div class="section"> +<h2><a name="references" id="references">Références</a></h2> + +<dl> +<dt><a id="AC96" name="AC96">[AC96]</a></dt> +<dd>Bruce Schneier, <q>Applied Cryptography</q>, 2nd Edition, Wiley, +1996. Voir <a href="http://www.counterpane.com/">http://www.counterpane.com/</a> pour diverses autres productions de Bruce +Schneier.</dd> + +<dt><a id="ASN1" name="ASN1">[ASN1]</a></dt> +<dd>ITU-T Recommendation X.208, <q>Specification of Abstract Syntax Notation +One (ASN.1)</q>, dernière mise à jour en 2008. Voir <a href="http://www.itu.int/ITU-T/asn1/">http://www.itu.int/ITU-T/asn1/</a>. +</dd> + +<dt><a id="X509" name="X509">[X509]</a></dt> +<dd>ITU-T Recommendation X.509, <q>The Directory - Authentication +Framework</q>. A titre de référence, voir <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/X.509">http://en.wikipedia.org/wiki/X.509</a>. +</dd> + +<dt><a id="PKCS" name="PKCS">[PKCS]</a></dt> +<dd><q>Public Key Cryptography Standards (PKCS)</q>, +RSA Laboratories Technical Notes, Voir <a href="http://www.rsasecurity.com/rsalabs/pkcs/">http://www.rsasecurity.com/rsalabs/pkcs/</a>.</dd> + +<dt><a id="MIME" name="MIME">[MIME]</a></dt> +<dd>N. Freed, N. Borenstein, <q>Multipurpose Internet Mail Extensions +(MIME) Part One: Format of Internet Message Bodies</q>, RFC2045. +Voir par exemple <a href="http://tools.ietf.org/html/rfc2045">http://tools.ietf.org/html/rfc2045</a>.</dd> + +<dt><a id="SSL3" name="SSL3">[SSL3]</a></dt> +<dd>Alan O. Freier, Philip Karlton, Paul C. Kocher, <q>The SSL Protocol +Version 3.0</q>, 1996. Voir <a href="http://www.netscape.com/eng/ssl3/draft302.txt">http://www.netscape.com/eng/ssl3/draft302.txt</a>.</dd> + +<dt><a id="TLS1" name="TLS1">[TLS1]</a></dt> +<dd>Tim Dierks, Christopher Allen, <q>The TLS Protocol Version 1.0</q>, +1999. Voir <a href="http://ietf.org/rfc/rfc2246.txt">http://ietf.org/rfc/rfc2246.txt</a>.</dd> + +<dt><a id="TLS11" name="TLS11">[TLS11]</a></dt> +<dd><q>Le protocole TLS Version 1.1</q>, +2006. Voir <a href="http://tools.ietf.org/html/rfc4346">http://tools.ietf.org/html/rfc4346</a>.</dd> + +<dt><a id="TLS12" name="TLS12">[TLS12]</a></dt> +<dd><q>Le protocole TLS Version 1.2</q>, +2008. Voir <a href="http://tools.ietf.org/html/rfc5246">http://tools.ietf.org/html/rfc5246</a>.</dd> +</dl> +</div></div> +<div class="bottomlang"> +<p><span>Langues Disponibles: </span><a href="../en/ssl/ssl_intro.html" hreflang="en" rel="alternate" title="English"> en </a> | +<a href="../fr/ssl/ssl_intro.html" title="Français"> fr </a> | +<a href="../ja/ssl/ssl_intro.html" hreflang="ja" rel="alternate" title="Japanese"> ja </a></p> +</div><div class="top"><a href="#page-header"><img src="../images/up.gif" alt="top" /></a></div><div class="section"><h2><a id="comments_section" name="comments_section">Commentaires</a></h2><div class="warning"><strong>Notice:</strong><br />This is not a Q&A section. Comments placed here should be pointed towards suggestions on improving the documentation or server, and may be removed by our moderators if they are either implemented or considered invalid/off-topic. Questions on how to manage the Apache HTTP Server should be directed at either our IRC channel, #httpd, on Libera.chat, or sent to our <a href="https://httpd.apache.org/lists.html">mailing lists</a>.</div> +<script type="text/javascript"><!--//--><![CDATA[//><!-- +var comments_shortname = 'httpd'; +var comments_identifier = 'http://httpd.apache.org/docs/2.4/ssl/ssl_intro.html'; +(function(w, d) { + if (w.location.hostname.toLowerCase() == "httpd.apache.org") { + d.write('<div id="comments_thread"><\/div>'); + var s = d.createElement('script'); + s.type = 'text/javascript'; + s.async = true; + s.src = 'https://comments.apache.org/show_comments.lua?site=' + comments_shortname + '&page=' + comments_identifier; + (d.getElementsByTagName('head')[0] || d.getElementsByTagName('body')[0]).appendChild(s); + } + else { + d.write('<div id="comments_thread">Comments are disabled for this page at the moment.<\/div>'); + } +})(window, document); +//--><!]]></script></div><div id="footer"> +<p class="apache">Copyright 2023 The Apache Software Foundation.<br />Autorisé sous <a href="http://www.apache.org/licenses/LICENSE-2.0">Apache License, Version 2.0</a>.</p> +<p class="menu"><a href="../mod/">Modules</a> | <a href="../mod/directives.html">Directives</a> | <a href="http://wiki.apache.org/httpd/FAQ">FAQ</a> | <a href="../glossary.html">Glossaire</a> | <a href="../sitemap.html">Plan du site</a></p></div><script type="text/javascript"><!--//--><![CDATA[//><!-- +if (typeof(prettyPrint) !== 'undefined') { + prettyPrint(); +} +//--><!]]></script> +</body></html>
\ No newline at end of file |